Le nom Belmont est une création
du début du deuxième millénaire qui a souvent désigné des châteaux forts.
C'est la forme savante du latin bellu-monte. Il aurait dû apparaître dans ce
nom le rhotacisme l<r que l'on reconnaît dans la forme patoise Barmont.
Chef-lieu de canton du département de la
Loire depuis la révolution, Belmont de la Loire s'étend au nord-est, entre
Roannais et Beaujolais, dans un cadre vallonné et boisé.
Certainement déjà occupée à la période
néolithique (5000 ans avant notre ère), la commune renferme des céramiques
gallo-romaines et l'on peut découvrir sur la commune des vestiges de voie de
communication de cette même époque (Les Fouilloux).
Depuis "L'Excelsiori Bemontis"
Romain, la première notion de Belmont est évoquée dès juin 949, lors d'une
donation d'un domaine au profit du monastère Saint-Pierre-de-Macon.
L’église paroissiale, sous le vocable de St
Christophe est mentionnée dès 1096. La paroisse dépendait du diocèse de Mâcon
et le chapitre St Vincent de Mâcon était collateur à la cure. Au 18e siècle,
l’église était sous le vocable St Christophe et St Jacques. Il existe également
une chapelle ainsi que de nombreuses croix et calvaires.
Pendant l'ancien régime, la paroisse
dépendait du diocèse de Mâcon, rattachée à la seigneurie de Beaujeu au XV ème
siècle sous le nom de Saint-Christophe -en-Beaujolais. La paroisse dépend en
partie du Lyonnais, du Mâconnais puis du Forez et le surplus du Beaujolais. La
population était donc en butte à de multiples difficultés administratives et
judiciaires. La commune connaîtra les terribles épidémies de peste du XVII ème
siècle. Au hameau de Saint-Claude, une chapelle fut construite sur
l'emplacement même d'une fosse commune des victimes de la peste. Une fresque
splendide (8 mètres par 2) du peintre Marcel Dubouis Bonnefond, retrace cette tragédie du
village.
En 1789, le territoire de Belmont
village et paroisse dépendait de 3 provinces : Lyonnais, Beaujolais et
Mâconnais. La justice se partage entre Belleroche, Charlieu, Châteauneuf.
Belleroche était le siège de la juridiction civile.
Comme le Roannais, la commune va se développer grâce à l'activité textile, le XIX ème siècle verra la prospérité s'installer à Belmont, malgré des conditions de vie difficiles des paysans et des ouvriers.
A la fin du XIX ème siècle, la forêt va connaître un essor considérable avec l'importation par la comte de Sablon, originaire de Claveisolles du "Douglas" des Amériques.
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